Nos Actions
L’affrètement aérien reste notre action la plus marquante et la plus risquée financièrement pour affirmer notre engagement solidaire avec les zones enclavées de l’Afrique de l’Ouest.
Mais chaque petite action a aussi son importance comme le colibri qui apporte sa pierre à l’édifice. C’est ainsi que nous travaillons aux côtés de Pierre Rabhi dans le développement de jardins agroécologiques en Afrique de l’Ouest (Were Guru au sud Niger, Agharous au nord Niger, Gao, Mopti et Bamako au Mali et plus récemment à Maaden en Mauritanie…).
Nous mettons également un point d’honneur à valoriser l’Afrique de l’Ouest et à mettre en exergue ses richesses et sa culture. Du Festival Afrikabidon, réunissant plus de 200 invités maliens, burkinabés, nigériens, béninois, libyens, algériens, togolais et mauritaniens; en passant par l’aménagement d’un campement africain en Ardèche (Campement Tamana), Point-Afrique s’engage de multiples façons.
100% des bénéfices générés par les activités du Point-Afrique sont engagés soit pour garantir la structure de la coopérative, soit pour la formation, le micro-crédit, le financement de projets partenaires.
Tourisme éthique… Responsable et écologique.
Depuis peu la profession de l’industrie touristique s’intéresse à ce type d’activité et tente de répondre aux nouvelles interrogations du public. Nous devrions nous en féliciter, si nous constations amèrement que tout ceci n’est fréquemment qu’une simple mascarade, une hypocrisie d’origine « marketing ». Avant de vouloir financer, en prélevant une légère partie de leurs profits (déductible des impôts) une petite école, un dispensaire… (qui est dupe?).
Nous n’allons pas énumérer la somme des actions que nous développons mais nous pouvons vous assurer que notre stratégie se peaufine d’années en années, avec pour seule finalité: l’équité, la justice et le droit à une vie décente. Oui le tourisme peut devenir un bel outil de lutte contre la pauvreté selon les méthodes utilisées.
Liaisons aériennes
Les liaisons aériennes dont le Point-Afrique prend 100% du risque commercial sont les premiers éléments de la chaîne. Pour exemple, l’engagement financier pour la relance des vols en à Atar en Mauritanie représente plus de 1.6 millions d’euros pour la saison 2018/19. Cet engagement aérien – qui est aussi le plus lourd et le plus risqué financièrement – consiste à établir et maintenir, tant que c’est possible, des ponts aériens vers les destinations enclavées de l’Afrique de l’Ouest : Atar aujourd’hui mais aussi Gao, Tamanrasset, Mopti, Agadez, Niamey, Bamako ou Ouagadougou par le passé…
Avec la volonté de maintenir des prix accessibles à tous, pour permettre non seulement l’établissement et le développement de flux touristiques suffisants, mais aussi (on l’oublie trop souvent) à l’importante communauté africaine établie en France de maintenir le lien social avec sa terre d’origine.
Sur le terrain
En Mauritanie, un important programme de formation a permis à plusieurs dizaines de jeunes diplômés au chômage, d’acquérir les compétences nécessaires au métier de guide touristique – et de leur fournir un emploi. Dans le village soufi de Maaden El-Ervane, nous nous sommes engagés à soutenir le projet du Fonds de Dotation de Pierre Rabhi dans la création d’un village pilote autonome. Nos approvisionnements en légumes, fruits et confitures pour nos circuits touristiques proviennent en grande majorité de Maaden.
Au Mali, en plus de la participation en équipement logistique des guides, chauffeurs, pinassiers et des hébergeurs grâce qu micro-crédit, Point-Afrique a financé une rizière dans la vallée de l’Azawak.
Au Niger, ce sont les guides, pisteurs et rangers du parc du W qui ont bénéficié de ces formations en collaboration avec le Syndicat de Gestion des Gorges de l’Ardèche. Le Nord ne reste pas en marge avec une subvention délivrée au Centre en agrobiologie d’Agharous, crée sous l’impulsion de Pierre Rabhi et géré par Issouf Maha.
Au Burkina Faso, nous sommes le partenaire et le transporteur officiel du FESPACO (Festival Panafricain de Ouagadougou).
Point-Afrique a créé et assuré le financement initial de ses différentes agences au Burkina, au Niger, au Bénin, au Mali... En Mauritanie, ce sont les guides eux-mêmes qui ont fondé leur propre agence de tourisme, Mauritanides Voyages.
Par le biais de micro-crédits, Point-Afrique s’est attaché à rendre des chameliers, des chauffeurs, des pinassiers propriétaires de leur outil de travail.
Festival, Symposium, Universités nomades
Parce qu’il est impossible de changer le regard misérabiliste porté sur l’Afrique sans mettre en lumière la richesse et l’importance de ses réalisations culturelles, un volet important de l’action de Point-Afrique a concerné différents projets culturels menés en étroite concertation avec les pays desservis. En 1999, un symposium mondial de sculpture a réuni, autour du mythique monolithe de Ben Amira, au coeur du désert mauritanien, quinze sculpteurs venus du monde entier; en Mauritanie toujours, c’est l’ancienne tradition des mahadrahs, ces universités nomades qui font partie de l’intime patrimoine du pays, qui ont été revivifiées; au Mali, au Niger et au Burkina, Point-Afrique s’est associé avec le C.N.A (Cinéma numérique ambulant) pour développer cette très intelligente initiative de réappropriation de leur patrimoine par les Africains eux-mêmes.
Point-Afrique s’est également beaucoup investi dans la découverte musicale avec le groupe Désert Rebel au Niger ou le festival Tamadacht à Andéramboukane.
Sans oublier la réalisation, en 2007, des premières Rencontres Africaines d’’Afrikabidon, qui ont vu la création ex nihilo d’un village africain entier et la tenue de conférences de Pierre Rabhi, Jean-Emmanuel Pondi, Henry de Lumley ou Hubert Reeves…